"J'ai de l'amitié pour les maires et je considère qu'ils sont très importants pour la société, aujourd'hui ils sont en première ligne de tout", a déclaré le président de l'UDF, qui s'apprête à se déclarer candidat à l'élection présidentielle.
Chaque fois qu'on a un problème, une difficulté, un drame ce sont les maires qui sont en première ligne et donc rencontrer les soldats de la première ligne, c'est très important", a-t-il dit.
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Evoquant les parrainages que les 36.000 maires de France peuvent accorder aux candidats à l'élection (500 sont requis), il a souligné que "les maires jouent pour notre démocratie le rôle de filtres. C'est eux qui apprécient les risques de dispersion et aussi le sérieux, le caractère recommandable des candidatures qu'on propose aux Français".
François Bayrou a fait part de son "intuition" qu'il y aurait moins de candidats en 2007 qu'en 2002. "Mon intuition, c'est qu'il y en aura moins en 2007 qu'il y en a eu il y a cinq ans", a-t-il affirmé.
"16, c'était trop, vous voyez bien la dispersion que ça provoque. Je suis pour le pluralisme, mais pas pour la dispersion", a-t-il poursuivi.
A propos de son annonce prochaine de candidature, le centriste a indiqué qu'il ne "voulait pas le faire dans l'anonymat, dans l'habituel". Selon lui, lors de l'annonce de candidature, "vaut mieux en effet ne pas se rater, vaut mieux être authentique, juste, et sincère".