"La collectivité peut payer 50 à 80% du permis mais, en contrepartie, on fait comprendre aux jeunes qu'il faut effectuer une action d'intérêt général dans le cadre associatif, qui a une vocation sociale, caritative, sportive...", a indiqué à l'AFP le maire adjoint, délégué à la jeunesse et au sports, Gilles Ischer.
Pour la première année, huit filles et six garçons âgés de 18 à 25 ans ont été sélectionnés pour participer à cette initiative en association avec la prévention routière afin de décrocher le précieux permis, "indispensable sur un CV pour trouver un emploi", a souligné M. Ischer.
Certains ont choisi des structures associatives leur permettant d'accompagner des personnes âgées dans les maisons de retraite ou de faire du soutien scolaire.
D'autres vont organiser des journées thématiques sur la sécurité routière dans les écoles.
L'un d'entre eux est SDF. Il a choisi de travailler auprès des Restos du coeur pour honorer son contrat avec la mairie et réaliser son rêve : devenir chauffeur routier.