leur majorité de petites villes qui ont déjà dû faire face à d’importantes restructurations tant du secteur privé que public.
Après les réorganisations des succursales de la Banque de France, des douanes, des commissariats, de la carte hospitalière et de la carte judiciaire, les petites villes se retrouvent une fois de plus en première ligne de la réorganisation des services de l’Etat. L’Association des petites villes de France a insisté pour qu’une approche transversale soit adoptée pour l’ensemble des réorganisations des services publics, afin que les mêmes territoires ne soient pas systématiquement frappés.
Elle a également demandé à ce que les mesures alternatives de regroupement proposées par les villes concernées soient bien prises en compte et que, en tout état de cause, le calcul du coût social et économique de la réforme soit sincère et aboutisse à des mesures
efficaces d’aide au développement. Enfin, l’Association des petites villes de France a demandé à ce qu’un calendrier de concertation des élus soit annoncé au plus tôt.
Prenant acte de la volonté du Ministre de la Défense de travailler en étroite collaboration avec le Secrétaire d’Etat chargé de l’aménagement du territoire, ainsi qu’avec les élus, l’Association des petites villes de France s’est déclarée prête à participer à l’étude de l’impact de la réforme au niveau local, et à proposer des solutions alternatives.