Les enquêteurs de la division nationale des investigations financières ont été mandatés par la juge d'instruction parisienne Xavière Simeoni qui instruit le dossier, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du quotidien le Point.
Dans ce dossier, vingt personnes sont soupçonnées d'avoir soit attribué des emplois de complaisance soit d'en avoir bénéficié au cours des années 80-90, époque où Jacques Chirac et Jean Tiberi ont successivement occupé la fonction de Maire de Paris.
Selon l'hebdomadaire, plusieurs anciens collaborateurs de l'Hôtel de Ville auraient déjà été entendus par les policiers sur la situation et la rémunération de Claude Chirac.
L'ancien chef de l'Etat doit être rapidement entendu dans cette affaire qui avait valu à Alain Juppé d'être convoqué le 15 mai par la juge Simeoni. Selon Le Point, le cas de Claude Chirac serait différent des autres mis en cause dans ce dossier. "La fille de l'ancien président semble n'avoir disposé d'aucun contrat de la ville de Paris ni a fortiori d'aucune rémunération. C'est même dans le caractère informel de ses attributions passées que les soupçons actuels semblent puiser leur source", écrit l'hebdomadaire, qui rappelle que Claude Chirac a fait ses premières armes à la mairie de Paris à l'automne 1990 auprès du futur député Pierre Lellouche en intégrant la cellule de communication.
"Elle y dispose d'un bureau et d'un ordinateur, siège dans les réunions, prépare les déplacements mais ne figure pas dans l'organigramme", précise Le Point, selon lequel Claude Chirac était durant la même période salariée d'une petite société privée, aujourd'hui dissoute.