Représentant les élus communaux chargés de l’action sociale et leur CCAS, l’UNCCAS a bien sûr contribué aux groupes préparatoires de ces dernières semaines (voir sa contribution transversale). Pour Patrick Kanner, président de l’UNCCAS : « cette conférence est une étape importante dont nous veillerons à ce qu’elle s’inscrive véritablement dans une logique de développement social durable ».
L’UNCCAS sera plus particulièrement attentive :
• à l’amélioration effective de l’accès aux droits. Face à cet enjeu majeur, l’UNCCAS a elle-même mis à disposition des CCAS des petites communes des outils dédiés pour renforcer leur mission d’information et d’accompagnement des usagers (exemple : Caseli ou « Centre d’action sociale en ligne », www.caseli.fr) ;
au renforcement des démarches d’observation sociale, d’expérimentations mais aussi d’évaluation des dispositifs sociaux ;
au soutien apporté au développement de l’action sociale au niveau intercommunal, dans une logique de maillage territorial notamment en milieu rural ;
au respect de la dignité des personnes et au maintien de leur autonomie. Dans ce cadre, l’UNCCAS est favorable à la revalorisation des minima sociaux et au renforcement des dispositifs de lutte contre la précarité énergétique ;
• à l’articulation du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté avec d’autres projets de réforme affectant les acteurs sociaux locaux (exemple : loi sur l’autonomie des personnes âgées ou prochain acte de décentralisation) ;
• à la prise en compte de la dimension européenne. Pour l’UNCCAS, le plan gouvernemental devra tenir compte des nouvelles priorités des fonds structurels 2013-2020 (FSE, FEDER) censés soutenir l’innovation et l’investissement dans le secteur social et médico-social.
Pour Patrick Kanner : « la réussite du plan gouvernemental repose sur une mobilisation la plus large possible, dans laquelle les CCAS et les CIAS ont toute leur place. L’UNCCAS prendra donc toutes ses responsabilités pour que la cohésion sociale soit une réalité sur l’ensemble du territoire ».