"Il n'a pas suffi d'une lamelle métallique pour provoquer cet accident. Les faiblesses de structures de l'appareil avaient été repérées depuis longtemps et les mesures prises pour y remédier n'ont pas été suffisantes", a déclaré à l'Associated Press, Me Roland Rappaport, avocat de partie civile.
Dans leur rapport remis en 2004 au juge d'instruction, les experts judiciaires avaient relevé une faiblesse structurelle des réservoirs du supersonique en cas d'exposition à des chocs multiples. Faiblesse, d'après eux, connue du constructeur, Aérospatiale, et de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile), qui délivre les certificats de navigabilité des avions, selon les experts.
Le parquet de Pontoise devra, après le délai ouvert par le code de procédure pénale pour que les différentes parties puissent demander des actes complémentaires, prendre ses réquisitions écrites. Elles seront transmises ensuite au juge d'instruction qui décidera ou non de renvoyer les mis en examen devant le tribunal correctionnel.