Les résultats encourageants d’un sondage récent
Un sondage récent montre en effet que 37% des franciliens aspirent à rejoindre la province. Ils la considèrent comme un « lieu de vie idéal », par opposition au « métro, boulot dodo » de la capitale.
La FVM et ses six villes témoins ont ainsi souhaité promouvoir les villes à taille humaine comme destination de choix, rappelant la qualité de vie qu’elles offrent à leurs habitants.
Selon les protagonistes de cette démarche, ce serait un compromis idéal entre le rythme trépidant de l’Ile-de-France et la ruralité. De fait, les villes moyennes sont censées offrir le confort de la vie en ville sans en imposer les inconvénients.
Les enjeux
Prendre le temps de vivre
Les villes ont choisi d’insister sur les bienfaits d’une vie plus sereine. La proximité en toute chose et notamment avec les services (crèche, école, médiathèque...) ou entre le domicile et le lieu de travail (trajet moyen : 13 minutes), permet aux habitants de passer moins de temps dans les transports et de disposer de davantage de temps libre à consacrer à leur famille, aux loisirs, à la détente...
Augmenter son pouvoir d’achat
Argument de poids en période de crise, le gain de pouvoir d’achat que représente la vie en ville moyenne, comparé au coût de la vie en Ile-de-France, est un argument qui fait mouche !
Accéder à des services de proximité et de qualité
La vie en ville moyenne est en effet facilitée par l’accès à des services diversifiés, de proximité et de qualité. Six anciens franciliens ont ainsi témoigné de la facilité d’accès aux services, que cela concerne la garde de leurs enfants, l’accès aux clubs de sport, aux équipements, aux soins, à un enseignement supérieur de qualité ou encore aux infrastructures de transport (aéroport, TGV, routes...).
Se réaliser professionnellement
Les villes moyennes ont voulu montrer enfin qu’elles sont aussi des territoires d’innovation, siège de start-up innovantes, terrain d’expérimentation pour la recherche fondamentale et appliquée, et qu’elles forment des jeunes.
Christian Pierret, Président de la FVM en est sûr : « demain je quitte la capitale » est dans l’air du temps.