Le document permet d’identifier les sources de financements. On note la part prépondérante des régimes d’assurance maladie qui financent 88,4% des dépenses. Ces dépenses ont deux bénéficiaires principaux : les soins de ville (qui reçoivent 43,06% du total) et les établissements de santé (37,7%). Le document détaille pour chaque bénéficiaire l’évolution par rapport à l’année précédente, les montants et les postes de dépenses.
La région a connu de 2010 à 2011 une hausse des dépenses de 3,4%. L’augmentation se répartit comme suit :
• +2,83% pour les soins de ville. Cela s’explique par une augmentation des dépenses d’honoraires médicaux (+3,61%) et paramédicaux (+3,71%), de transports de malades (+3,3%) et des indemnités journalières (+3,08%).
• +3,12% pour les établissements de santé. Cette croissance est notable pour l’activité de psychiatrie (+4,16%) et de soins de suite et de réadaptation (+6,33%).
• +6,29% pour les établissements et services pour personnes âgées. On note qu’un financement dédié a été identifié pour les maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) à hauteur de 160 000 euros.
• +2,85% pour les établissements et services pour personnes handicapées. 288,2 millions d’euros ont été dépensés en 2011 pour ce secteur.