Le procureur adjoint de la République de Colmar, Claude Palpacuer, a demandé des peines de neuf mois à un an de prison avec sursis pour quatre des six prévenus jugés devant le tribunal correctionnel de Colmar (Haut-Rhin).
"C'est une honte", déclare Eliane Mellet. "Notre souffrance s'est agrandie (...) C'est l'avis de toutes les familles. On a perdu tous ceux qu'on aimait. Après ça ils feront appel, et on n'en finira pas..."
Alvaro Rendon, responsable de l'association Echo, qui a mené le combat jusqu'au procès depuis l'accident, se dit "déçu", mais se montre plutôt mesuré. Il reproche au procureur l'absence de peine requise à l'encontre de Pierre-Henri Gourgeon: "il a osé venir dire à la barre qu'il n'était pas au courant de l'absence de GPWS sur l'A320".
Pour le contrôleur aérien Eric Lammari, accusé d'avoir donné des indications de position erronées et mis fin au guidage radar avant que l'appareil ne soit sur sa trajectoire d'approche finale sans avertir l'équipage, le procureur a requis neuf mois avec sursis.
Pour Jacques Rantet, directeur de l'exploitation aérienne à Air Inter, accusé d'avoir constitué un équipage d'un pilote et d'un co-pilote ayant une faible expérience sur ce type d'appareil, ainsi que pour Pierre-Henri Gourgeon, directeur à l'époque de l'Aviation civile, pour s'être abstenu de faire transposer dans la réglementation française des dispositions de la Convention de Chicago concernant l'installation de GPWS (avertisseur de proximité du sol), le procureur n'a pas demandé de condamnation, estimant qu'il n'y avait pas de faute caractérisée.
Pour Claude Frantzen, chef du service de la formation aéronautique et du contrôle technique à la DGAC, poursuivi pour les mêmes chefs que Pierre-Henri Gourgeon, et Daniel Cauvin, directeur général adjoint d'Air Inter, poursuivi pour n'avoir pas pris l'initiative de faire installer le GPWS, le procureur adjoint a requis une peine d'un an avec sursis.
Enfin, pour Bernard Ziegler, directeur des essais en vol et du service après-vente et directeur technique d'Airbus Industrie, jugé pour avoir participé à la mise en service de l'A320 accidenté alors que la conception ergonomique des commandes était de nature à favoriser la confusion, le procureur Palpacuer a requis un an de prison avec sursis.
"C'est une honte", déclare Eliane Mellet. "Notre souffrance s'est agrandie (...) C'est l'avis de toutes les familles. On a perdu tous ceux qu'on aimait. Après ça ils feront appel, et on n'en finira pas..."
Alvaro Rendon, responsable de l'association Echo, qui a mené le combat jusqu'au procès depuis l'accident, se dit "déçu", mais se montre plutôt mesuré. Il reproche au procureur l'absence de peine requise à l'encontre de Pierre-Henri Gourgeon: "il a osé venir dire à la barre qu'il n'était pas au courant de l'absence de GPWS sur l'A320".
Pour le contrôleur aérien Eric Lammari, accusé d'avoir donné des indications de position erronées et mis fin au guidage radar avant que l'appareil ne soit sur sa trajectoire d'approche finale sans avertir l'équipage, le procureur a requis neuf mois avec sursis.
Pour Jacques Rantet, directeur de l'exploitation aérienne à Air Inter, accusé d'avoir constitué un équipage d'un pilote et d'un co-pilote ayant une faible expérience sur ce type d'appareil, ainsi que pour Pierre-Henri Gourgeon, directeur à l'époque de l'Aviation civile, pour s'être abstenu de faire transposer dans la réglementation française des dispositions de la Convention de Chicago concernant l'installation de GPWS (avertisseur de proximité du sol), le procureur n'a pas demandé de condamnation, estimant qu'il n'y avait pas de faute caractérisée.
Pour Claude Frantzen, chef du service de la formation aéronautique et du contrôle technique à la DGAC, poursuivi pour les mêmes chefs que Pierre-Henri Gourgeon, et Daniel Cauvin, directeur général adjoint d'Air Inter, poursuivi pour n'avoir pas pris l'initiative de faire installer le GPWS, le procureur adjoint a requis une peine d'un an avec sursis.
Enfin, pour Bernard Ziegler, directeur des essais en vol et du service après-vente et directeur technique d'Airbus Industrie, jugé pour avoir participé à la mise en service de l'A320 accidenté alors que la conception ergonomique des commandes était de nature à favoriser la confusion, le procureur Palpacuer a requis un an de prison avec sursis.
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