"Si on veut des tribunaux modernes, efficaces, avec des juridictions spécialisées et des moyens pour assurer la sécurité de ces tribunaux dans le contexte budgétaire qui est le nôtre, il faut accepter de revoir la carte judiciaire et les réformes de fond qui s'imposent: il y a des tribunaux qui doivent être regroupés", a souligné le chef du gouvernement. "Nous l'avons dit pendant la campagne présidentielle".
"On ne peut pas vouloir à la fois une justice moderne, l'évolution de l'institution judiciaire et ne pas accepter le moindre changement", a plaidé François Fillon, qui "comprend totalement l'émotion des magistrats" après l'agression de Metz.
"S'il y a un endroit où l'ordre, la sécurité doit régner, c'est bien dans les tribunaux", a-t-il commenté. "Les magistrats remplissent un rôle qui est absolument essentiel et ils doivent le faire dans un climat de sécurité et de sérénité".
Le Premier ministre a reconnu qu'"il n'y a pas assez de moyens pour protéger les magistrats" et déclaré que le gouvernement va "mettre ces moyens".