"Je me bats depuis dix ans. Enfin, nous allons avoir un jury composé de citoyens ordinaires et j'espère (qu'il prendra) la décision à laquelle je crois, que mon fils et la princesse Diana ont été tués par la famille royale" a-t-il répété, ajoutant "Je sais qu'ils ont été tués et je suis certain qu'un jury de gens ordinaires confirmera tous mes doutes de ces dix dernières années... J'espère que j'obtiendrai le verdict que toute la nation espère"
M. Al-Fayed a depuis longtemps été le défenseur d’une thèse selon laquelle un complot aurait été orchestré pour éviter à la famille royale l’humiliation d’un éventuel mariage de Lady Diana avec un musulman.
Pourtant, les enquêtes des forces de police tant françaises que britanniques ont conclu à une cause accidentelle pour l’accident du pont de l’Alma. La procédure d’une nouvelle enquête par la justice n’a pas son équivalent en France. Elle n’intervient que dans le cas d’une mort violente ou inexpliquée, et ne débouchera pas sur un procès.
Les onze jurés, tirés au sort, seront exceptionnellement escortés pendant leurs déplacements pour leur éviter un harcèlement médiatique.
Auparavant, l’enquête menée par Scotland Yard avait abouti aux mêmes conclusions que celle de la police Française. Le rapport du Yard ayant été rendu public en décembre 2006. Aux termes de ce rapport, Scotland Yard a explicitement indiqué que la princesse Diana n'était pas enceinte.
Bien entendu, Mohamed Al-Fayed conteste l’ensemble de ces conclusions. Il tente depuis longtemps de faire citer le prince Philip, mais sans succès. Par contre, il devrait pouvoir compter sur le témoignage du majordome de la princesse, M Paul Burrell. Selon le porte-parole de M Al-Fayed, "La reine avait eu une longue conversation avec Paul Burrell. Selon le premier livre de M. Burrell, la reine lui dit: ‘Il y a des forces sinistres en œuvre dans ce pays et dont nous ne savons pas grand-chose’"
Le juge et les jurés se rendront à Paris sur les lieux de l’accident les 8 et 9 octobre prochains.
Les dépositions des témoins seront entendues à partir du lendemain.