Toutefois, confrontées à des contraintes qui pèsent sur leurs recettes et leurs dépenses de fonctionnement, les collectivités connaissent une baisse de leur niveau d'épargne.
La banque constate en outre que « l'investissement local diminue (50,9 milliards d'euros, -2,7%), conformément au cycle électoral communal qui se traduit le plus souvent par un repli des programmes d'équipement en 2ème année de mandat, mais de manière moins forte qu'attendue, le plan de relance permettant d'amortir la baisse».
De plus, la dette des collectivités locales s'établira ainsi à 132,1 milliards d'euros fin 2009, et enregistrera une progression de 4,0% par rapport à 2008.
Au final, l’autofinancement, «complété par des recettes d’investissement hors dette (15,6 milliards d’euros, +40,8%) particulièrement dynamiques grâce au versement anticipé du FCTVA dans le cadre du plan de relance, permettent de financer l’investissement local hors dette à hauteur de 90%» ce qui, en soi, n’est finalement guère alarmant, surtout en regard des déclarations politiciennes et alarmistes enregistrées au cours des eux dernières semaines…