L'enquêteur senior de Scotland Yard Anthony Read et deux autres experts ont conclu que les fragments de feux arrière d'une Fiat Uno modèle 1980 trouvés sur place et les traces de peinture blanche sur la carcasse de la Mercedes prouvaient que l'incident avait réellement eu lieu.
Le constable Read a donné quatre sacs de débris trouvés dans le tunnel de l'Alma dans les quelques heures qui ont suivi le drame.
L'un des sacs contenait 55 morceaux de plastique provenant d'un phare de la Mercedes alor que trois autres contenaient un total de 21 fragments d'un feu arrière de Fiat Uno fabriquée entre mai 1983 et septembre 1989.
Jamais cette voiture n'a été retrouvée
Le père de Dodi al-Fayed, Mohamed al-Fayed, propriétaire des magasins Harrod's, est convaincu que cette Fiat a joué un rôle-clé dans un complot pour assassiner la princesse Diana en mettant en scène un accident de voiture.
Mais le constable Read, qui a rendu un rapport commun avec deux autres experts, a déclaré que quiconque ayant agi ainsi aurait pris le risque d'être lui-même tué avec une voiture deux fois plus légère que la Mercedes.
Il a déclaré au jury qu'il pensait qu'un tel attentat aurait pu manquer son coup et laisser une chance de survie à Diana et Dodi qui portaient des ceintures de sécurité. Leurs chances de survie auraient pu être plus grandes si par ailleurs le chauffeur Paul n'avait pas roulé à une vitesse excessive, double de la limite autorisée.
Il a ajouté que la carcasse de la Mercedes avait été amenée en Angleterre et examinée, sans que l'on puisse y détecter de défaut ou de marques de modifications.
En même temps, la France a rejeté une requête visant à forcer les paparazzis qui poursuivaient la voiture de la Princesse Diana dans le tunnel à témoigner devant le jury.
Leur témoignage est considéré comme vital pour que le jury décide de ce qui est arrivé quand Diana et Dodi sont morts.
"Les autorités françaises ont été invitées, du fait de l'importance des paparazzis dans l'enquête et à cause de la possibilité d'une possible incompréhension, à reconsidérer leur décision de ne pas obliger les paparazzis à témoigner" a déclaré le Coroner Scott Baker.
"Cependant, ils ne seront pas forcés à comparaître, et, comme je l'ai déjà expliqué, je n'ai aucun pouvoir pour les y forcer." A-t-il ajouté, se disant déçu par la décision française.
La semaine dernière, Stéphane Darmon, un motocycliste qui conduisait le photographe Romuald Rat dans Paris en quête de photos exclusives des femmes les plus photographiées dans le monde, a témoigné volontairement par vidéo depuis Paris.
Toutefois, le feu croisé des questions auxquelles il a été soumis par certains avocats fut rude et a dû dissuader d'autres paparazzis de témoigner.