Les villes hôtes de l’Euro 2016 y étaient largement représentées à la veille de l’installation d’une société commune à l’UEFA et la FFF organisant l’Euro 2016.
Placée sous la présidence de Valérie FOURNEYRON, députée-maire de Rouen, présidente de la Commission « Sports » de l’Association, la réunion a porté sur l'état vieillissant du parc des équipements sportifs structurants en France et sur le rôle des grandes villes. Plus particulièrement, il a été question du cahier des charges imposé par l'UEFA pour l'Euro ainsi que de l'évolution et la diversité des modes de financement des 11 stades en lice pour accueillir la compétition. 4 Partenariats Public-Privé (Lille, Bordeaux, Nice, Marseille), 3 Baux Emphytéotiques Administratifs (Paris, Lens, Nancy) 2 Maîtrise d'Ouvrage Publique (Saint Etienne, Toulouse), 1 privé (Lyon) et le stade de France en concession. Un budget total estimé à 1,8 Milliards d’euros.
Au-delà d'un point d'étape partagé pour chacune des villes concernées et leurs choix respectifs, la réflexion a été élargie à l'économie du football et les éléments de fragilité actuelle, à la nécessité de trouver les moyens de retrouver la confiance des acteurs, et enfin à la rareté des financements publics comme privés pour les équipements sportifs autres que les grands stades.
Concernant les prochaines échéances, la FFF devait soumettre à l'UEFA une liste définitive de neuf villes hôtes dès le 27 mai, mais a obtenu un délai de 4 mois supplémentaires. Pour l’AMGVF, ce délai supplémentaire permettra une prise de décision sereine, sans précipitation et en totale connaissance de cause.