Dans les priorités des collectivités locales, le haut débit occupe désormais une des premières positions.
Le gouvernement et la Commission européenne ont, eux, refusé de l'intégrer dans le service universel, au même titre que le téléphone classique.
Résultat, malgré les efforts de France Télécom qui a équipé ses centraux téléphoniques en ADSL, à la fin de l'année 2 % de la population française n'auront toujours pas accès au haut débit.
D'où le risque d'une fracture numérique entre les villes et les campagnes difficilement acceptable par les élus.
Tandis que le ministre délégué à l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi, a lancé, au début de l'été, un plan de 10 millions d'euros visant à soutenir l'équipement en haut débit des communes rurales.