"Vous êtes allés avec les gaullistes. Ils ont massacré les vôtres en Algérie. Ils les ont égorgés comme des porcs. Vous faites partie de ces harkis qui ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps" avait encore lâché Georges Frêche lors d'un hommage à un ancien leader pied-noir.
En première instance, en janvier 2007, il avait été condamné à une amende de 15.000 euros. En réclamant confirmation de la peine d'amende, lors de l'audience du 21 juin, l'avocat général avait soutenu que "c'est bien une injure raciale que de prononcer le terme de sous-hommes".
"Il est évident que c'est bien la communauté harkie dans son ensemble qui a été visée par Georges Frêche", avait-il ajouté en estimant que ce dernier avait "bien eu la volonté de blesser".
Son avocat avait en revanche soutenu que les propos de Georges Frêche ne visaient "pas la communauté des harkis" mais une ou deux personnes. La cour d’appel de Montpellier a décidé de lui donner raison.