En somme, le Département des Hauts-de-Seine se retrouverait ainsi prélevé de 12,5 M€ contre 1,6 M€ initialement, soit une augmentation de 681 %.
A titre d’exemple, la Ville de Paris serait à présent prélevée de 16 M€, au lieu de 19,5 M€, soit une diminution de 18,5 %.
On passerait d’un système de prélèvement fondé sur la dynamique de cette recette à un système confiscatoire de la richesse produite par le territoire. « C’est un amendement qui ne s’applique en fait qu’au Département des Hauts-de-Seine. Le Conseil général demande au Conseil constitutionnel, par ailleurs saisi d’un recours par le Groupe UMP à l’Assemblée nationale, de statuer sur cette disparité de traitement. Elle constitue véritablement une rupture d’égalité devant les charges publiques entre les Départements » déclare Patrick Devedjian, Président du Conseil général des Hauts-de Seine.