Les personnes concernées sont de sexe masculin, et c'est là leur seul point commun, car elles appartiennent à tous les milieux socioculturels, et sont de tous âges, rendant la traque plus difficile. Le vrai point commun est internet lui-même, permettant une communication aisée.
Sur les 310 personnes interpellées de manière quasi simultanée dans 78 départements français, 144 ont déjà été mises en cause de façon formelle, et ont reconnu les faits ou convaincus de posséder des images ou vidéos à caractère pédopornographique.
C'est une association de protection de l'enfance italienne le "telephono arcobaleno" qui avait signalé en janvier l'existence d'un site web proposant le téléchargement de ces photos.
L'une des personnes interpellées était en état de récidive, et a fait l'objet d'une procédure de comparution immédiate devant le TGI de Valenciennes qui l'a condamné à 12 mois de prison ferme.
Lors de l'opération, pas moins de 1 400 000 photos et 27 000 vidéos, dont certaines "très dures", ont été saisies.
La traque a été facilitée par l'utilisation d'un logiciel (Log-P2P) développé par un gendarme bordelais utilisant la technologie du peer to peer, si chère aux amateurs de musique.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a adressé "ses plus vives félicitations" aux gendarmes.