L'amélioration de la desserte ferroviaire du Béarn et de la Bigorre est une nécessité à l’heure où l’on parle tant de l’égalité des territoires et de leur rôle dans la réponse à la crise que connaît notre pays.
Il faut aujourd’hui 5h30 en train pour rejoindre Paris depuis Pau. La réalisation de la LGV Tours-Bordeaux – dont le financement est assuré pour partie par les collectivités locales - fera gagner une heure de trajet. Mais pour garantir les conditions de son développement, Pau, 2ème ville de la Région Aquitaine et bassin de vie de 500 550 habitants, doit être relié aux autres pôles régionaux et placée à 3h de Paris.
Cette desserte Béarn Bigorre, prévue par la loi sur le Grenelle de l'environnement, doit également être mise en perspective avec la réouverture de la liaison ferroviaire Pau-Canfranc, alternative à court terme et à moindre coût à un projet de traversée centrale des Pyrénées, dont on sait qu'elle ne sera sans doute pas réalisable avant longtemps.
Le ministre a précisé qu’il n’y avait ni abandon ni remise en cause du projet d’amélioration de la desserte ferroviaire du Béarn et de la Bigorre. Il a souligné son importance en termes d’aménagement du territoire et salué l’engagement et la mobilisation de Martine Lignières-Cassou sur ce dossier.