Toujours selon le site, « les critères les plus souvent invoqués par les réclamants sont, au stade du recrutement, pour 30% l’origine, 17% le handicap ou l’état de santé et 12% l’âge. Dans le déroulement de carrière, les motifs diffèrent en, revanche très sensiblement puisque 27 % évoquent l’état de santé ou le handicap, 23% l’origine, 9% l’activité syndicale et 6,5% l’âge.
Autre paramètre souligné dans ce constat : l’auteur de la discrimination le plus souvent cité par les agents territoriaux est fonction de la taille de la collectivité ; plus concrètement, dans les petites, ce sont soit le maire soit le directeur général des services qui sont mis en cause. En revanche, comme le constate Christine Jouhannaud, chef du pôle public à la direction juridique de la Halde, dans les plus grandes collectivités les problèmes émanent de la hiérarchie intermédiaire, ceux que l’on appelle volontiers les "petits chefs" qui sont, il est vrai, fréquemment incriminés.
Enfin, les agents hésitent à se plaindre, par crainte de représailles et autres conséquences négatives même si des organisations syndicales sont mieux informées que jamais.
Pourtant, alors que ce sont les communes qui sont le plus souvent mises en cause, une étude rendue publique par la Halde en novembre 2009 affirme sans ambages que les collectivités locales «mettent en place différentes initiatives pour recruter et gérer les carrières sans discriminer ». La Halde est aveugle ou la Gazette influencée …
Légende : affiche(s) publicitaire(s) en Hollande pour lutter contre les discriminations