Ce qui apparaît comme confortable pour le loisir aujourd’hui va devenir indispensable demain pour les échanges de données entre les entreprises, entre les administrations, entre les agriculteurs et l'Europe, entre les collectivités locales et les citoyens, entre les hôpitaux et les médecins, entre les universités et les centres de recherche.
Les experts estiment que la nécessité de remplacer le haut débit « classique » (ADSL la plupart du temps) par du très haut débit (la fibre optique) deviendra significative en 2010-2012, avec un objectif de 27% de connexions très haut débit en 2015. Mais il existe un risque réel d'exclusion pour les villes petites et moyennes d’Aquitaine. Elles ne feront probablement pas partie des priorités des opérateurs commerciaux qui ont décidé de concentrer l'essentiel de leurs projets d'investissement à Paris et dans les grandes villes de province comme Bordeaux.
Les collectivités locales sont décidées à se doter d'outils destinés à préparer favorablement cette évolution. Les communes et les intercommunalités disposent en effet des moyens, pour un coût minimal, de préparer l’arrivée de la fibre, dans le cadre de la gestion du domaine public dont elles ont la responsabilité.
Ce sont ces bonnes pratiques, ces bons réflexes et ces bonnes techniques que détaille le guide "Préparer l’arrivée de la fibre optique" diffusé par la Région Aquitaine. En complément, une rubrique spécifique a été ouverte sur le site TIC du Conseil régional, (http://tic.aquitaine.fr/fibre), avec un forum et un espace de libre expression sur le sujet. Il sera enrichi au fur et à mesure des évolutions juridiques et techniques.