Car pour Rachida Dati, "on ne peut pas avoir une organisation judiciaire qui repose sur un modèle qui date du siècle précédent".
"La proximité de la justice, ce n'est pas forcément le fait d'être jugé à côté de chez soi. Si le citoyen sait qu'il peut avoir une justice de qualité, rapide et efficace, peu lui importe de faire plusieurs kilomètres", fait-elle valoir.
La ministre souligne aussi qu'elle souhaite la création d'un juge des victimes. "Dès lors qu'une décision de justice est rendue, un juge d'application des peines suit le condamné. S'agissant de la victime, les associations d'aide aux victimes jouent un rôle fondamental", dit-elle.
"Mais je souhaite aller plus loin en créant 'un juge délégué aux victimes', qui accompagnera la victime dans toutes ses démarches", précise-t-elle.