"Si cela pose un problème ne serait-ce qu'à un seul citoyen, je ne dois pas rester", a déclaré à l'AFP Mme Lebranchu pour expliquer sa décision.
Dès que la composition de la commission avait été connue, Me Franck Berton, défenseur de deux des 13 acquittés d'Outreau s'était "étonné" de la présence de Marylise Lebranchu, ministre de la Justice (2000-2002) au moment de l'instruction de l'affaire. Il avait jugé "difficile" qu'elle "participe sereinement et objectivement à l'examen des dysfonctionnements de l'institution judiciaire à l'époque".