On constate aussi un effet d'entraînement au niveau des vice-présidences puisque la part des femmes y est désormais de 37,3%: huit régions ont respecté l'esprit de la loi en choisissant autant de femmes que d'hommes pour les postes de vice-présidence: Ile-de-France, Bretagne, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Picardie, ainsi que la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. Onze régions présentent de 30 à 40% de femmes dans leur exécutif, voire même 75% dans les régions de Basse-Normandie, Centre et Corse.
Il est à noter, écrit la ministre déléguée, que peu de femmes ont été choisies pour diriger les listes régionales: 1 femme sur 28 au parti socialiste, 2 sur 25 à l'UMP, 5 sur 19 à l'UDF et 4 sur 22 au FN. Seuls les partis d'extrême gauche LO-LCR ont présenté 12 femmes parmi leurs 24 têtes de listes. Le nombre de femmes choisies comme chef de file des sections départementales n'est pas plus satisfaisant avec une moyenne de seulement 25,1% de femmes. Là encore, précise la ministre déléguée, ce sont les Verts et l'extrême gauche qui restent les plus proches de 50% alors que les listes de droite et de gauche sont à 18,6 et 23,6%.
Cependant, si, grâce à l'application de la loi sur la parité, les conseils régionaux deviennent les assemblées les plus féminisées de France, il n'y a encore qu'une seule femme présidente de région.
(1) Q.E. n° 89167, réponse publiée au JO AN du 3/10/2006.