Greenpeace se réjouit que les enjeux de protection des citoyens et de l’environnement aient été jugés supérieurs aux intérêts privés d’une poignée de multinationales et du lobby pro-OGM.
« Fidèle à une longue tradition de pressions et de recours opaques et tortueux sur l’administration, Monsanto persiste en France à utiliser toutes les arguties juridiques possibles pour continuer à imposer ses OGM potentiellement néfastes pour l’environnement ou la santé, remarque Arnaud Apoteker de Greenpeace. Nous nous réjouissons que le Conseil d’Etat ait reconnu le droit du gouvernement français à protéger l’environnement et l’agriculture français des dangers des OGM et de la contamination génétique. »
Pour Arnaud Gossement, porte-parole de France Nature Environnement : « Une bataille juridique difficile est gagnée mais la guerre contre les OGM continue. Or, nous ne gagnerons pas cette guerre sans, notamment, les agriculteurs. La volonté très ferme de FNE est de poursuivre le dialogue, noué lors du Grenelle de l’environnement, avec les représentants de la profession agricole. FNE veut convaincre que les OGM ne présentent pas d’intérêt ni pour l’immense majorité des agriculteurs, ni pour l’avenir de notre modèle agricole qui doit être bientôt renégocié dans le cadre de la PAC ».