Les juges étaient assistés de policiers de la Division nationale des investigations financière (DNIF). Ils n'ont pas emporté de scellés en partant vers 21H20.
L'ancien Premier ministre s'est défendu jeudi dans un communiqué en dénonçant les "accusations infondées" selon lesquelles il aurait cherché à mettre en cause Nicolas Sarkozy. Il souhaite "maintenant disposer du statut de témoin assisté" pour pouvoir se défendre.
L'ancien président Jacques Chirac a pour sa part déjà annoncé, en juin, qu'il ne témoignerait pas devant la justice "sur des faits accomplis ou connus durant son mandat", comme dans l'affaire Clearstream, rappelant qu'"aux termes de l'article 67 alinéa 1er de la Constitution, le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité".