La cour d'appel de Chambéry a ainsi confirmé la peine prononcée en 2005 contre Gérard Roncoli, 64 ans, poursuivi pour « homicides involontaires », et qui avait été le seul prévenu condamné à une peine de prison ferme. Elle a en revanche relaxé le maire de Chamonix Michel Charlet, qui avait été condamné à six mois de prison avec sursis et 1.500 euros d'amende en première instance.
La Cour a estimé que Roncoli avait « commis des erreurs dans la gestion des événements ». « Avant le drame il n'y avait eu aucune réflexion sur la formation des personnels, vous n'avez pas suffisamment informé votre hiérarchie du point de vue de la sécurité, et vos relations avec les pompiers de Chamonix étaient inexistantes », a souligné le président François Bessy.
Ce magistrat a déploré que Roncoli n'ait pas pris le commandement des installations de sécurité quand le feu a éclaté. « L'ensemble de ces faits est indirectement à l'origine de ces 39 morts », a-t-il estimé.