Ce qui signifie, depuis le lancement de l'opération, que « chaque vélo sort douze fois », précise Denis Baupin, adjoint Verts du maire de Paris. Le vélo gris nacré a donc rapidement trouvé sa place dans les rues de la capitale.
Malgré quelques couacs : le manque de places disponibles dans certaines stations et de vélos dans d'autres peut transformer le « déplacement doux » cher au maire de Paris en cauchemar.
Et tous de déplorer un manque : une carte identique à celle distribuée pour les stations du métro qui indiquerait les emplacements Vélib'.
D'autant que l'informatique n'est pas toujours à la hauteur. Les bornes censées indiquer où trouver emplacements et vélos les plus proches ne fonctionnent pas à tous les coups. Les défaillances techniques ont d'ailleurs provoqué quelques belles frayeurs. Certains utilisateurs, persuadés d'avoir correctement raccroché leur vélo, n'ont guère apprécié d'être accusés de les avoir volés et menacés de voir disparaître leur caution de 150 euros.
« Tout cela est en train d'être réglé », assure-t-on à la mairie de Paris. Quant au déséquilibre entre les stations vides et celles souffrant d'un trop-plein chronique, « il faut laisser le temps à l'entreprise d'appréhender les flux. Elle sera susceptible de les réguler en transportant les cycles », souligne encore la mairie.
La régulation devrait également se faire par la création des nouvelles stations. Le réseau dispose actuellement de 750 stations, il devrait y en avoir 1 451.
S'ajoutent également quelques petites remontrances sur le poids, le manque de sièges pour les enfants ou encore les vitesses, trop dures pour les uns, trop démultipliées pour les autres.