Interrogé par le journal, Bernard Laporte a contesté les accusations portées contre lui
Or certaines d'entre elles pourraient être transmises à la justice, selon notre confrère l'hebdomadaire L'Equipe Magazine dans son édition à paraître demain samedi.
Selon L'Equipe Magazine, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour une série d'irrégularités dans des sociétés où Bernard Laporte est associé: "Double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en espèces".
N'en jetez plus !
Son nom, explique au surplus le célèbre hebdomadaire sportif, "apparaît dans une myriade de sociétés qui avaient été le théâtre d'irrégularités manifestes, mais en qualité d'associé et jamais de gérant.
Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, qui sera à partir de lundi la ministre de tutelle de M. Laporte, n'a souhaité faire aucun commentaire sur ces révélations vendredi matin, alors qu'elle était interrogée au cours d'un déplacement à Nîmes avec le Premier ministre François Fillon.
M. Laporte, dans L'Equipe Magazine, ne nie pas les enquêtes en cours. En revanche, il minimise la portée de l'affaire affirmant : « La procédure continue, mon avocat s'en occupe ».
Plus grave, le fisc aurait également découvert que certains associés avaient personnellement puisé de l'argent dans la caisse de la société, et que Bernard Laporte avait eu personnellement un compte débiteur de 30.000 euros auprès de la maison mère de Ole Bodega.
Réponse du sélectionneur français: « Oui, bien sûr, ça a eu lieu, mais me concernant, ça n'a duré qu'un mois, c'était juste une écriture comptable ».
Déjà, au début de la Coupe du monde, M. Laporte s'était déjà retrouvé sous le feu de la critique lorsque la presse avait révélé qu'une de ses sociétés vendait des maillots de l'équipe de France dédicacés de sa main, ceci en violation des accords qu'il avait avec la Fédération française de rugby (FFR).
Ça sent le soufre. Fort !