En liaison avec les autres associations nationales d’élus locaux, l’AdCF a solennellement demandé au gouvernement d’ouvrir très rapidement la concertation et de donner des garanties aux collectivités dans le cadre d’un véritable cahier des charges de la réforme.
Le président de l’AdCF, Daniel Delaveau, entend rappeler :
- que la taxe professionnelle constitue 29 milliards d’euros de recettes fiscales pour les collectivités,
- que les investissements représentent en 2008 plus de 80% de l’assiette de la taxe soit plus de 22 milliards de cotisations à remplacer dans les budgets locaux,
- que la Constitution et la loi organique sur l’autonomie financière des collectivités imposent de préserver dans leurs budgets leur niveau actuel de ressources propres, ce qui empêche désormais de remplacer la taxe professionnelle par des dotations budgétaires de compensation,
- qu’il est indispensable de préserver un lien vertueux entre l’activité économique et les territoires, en maintenant l’intéressement fiscal direct des collectivités à soutenir le développement de notre tissu productif et de notre compétitivité,
- que les recettes fiscales de remplacement à proposer aux collectivités doivent être évolutives et corrélées à la croissance nationale,
- que le remplacement de la taxe professionnelle doit permettre de rééquilibrer la charge fiscale entre secteurs d’activités, à travers une assiette équilibrée entre les divers facteurs de production.