Cela a commencé en mai, avec le projet de service minimum d'accueil dans les écoles.
Avec la réforme des cartes militaire, judiciaire et hospitalière et les projets de modification de la taxe professionnelle évoqués par Nicolas Sarkozy, «les irritations des maires se sont sédimentées», constate M. Pélissard.
Toutefois le président de l'AMF précise qu'il n'est pas hostile aux réformes : « Les maires ne sont pas des immobilistes. Pour ma part, je suis favorable au service minimum. Mais tout cela se fait de manière unilatérale. Les collectivités sont des partenaires de l'Etat. Or, on nous prend pour des exécutants » précise-t-il encore.
Mais face aux critiques de son point de vue qui s’expriment dans son camp politique, le président de l’AMF estime qu’il est «dans (son) rôle en défendant les maires de France».
En outre, le quotidien cite également le maire divers droite de Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe Laurent : « Nicolas Sarkozy n'a pas la culture des territoires » affirme-t-il allant jusqu’à accuser l’exécutif de perte de mémoire en ces termes : « Plusieurs ministres ont oublié qu'ils étaient des élus. Le dernier qui avait cette culture, c'était Jean-Pierre Raffarin. On est dans un contexte de défiance ».