Les élus des villes moyennes attendent de ce nouvel Acte de décentralisation un profond renforcement de la capacité d’initiative des collectivités territoriales. Dans cette évolution, ils souhaitent une réelle marche en avant pour la territorialisation de la République. Ils s’engagent à clarifier les relations entre les différents niveaux de collectivités, à mutualiser les ressources et à supprimer les doublons. Les villes moyennes et leurs communautés entendent être reconnues comme les piliers indispensables à l'équilibre territorial français ainsi qu’à l’équilibre économique du pays.
Ce nouvel acte de la décentralisation doit respecter le principe constitutionnel de non tutelle d’une collectivité sur une autre. Il doit aussi simplifier, rationnaliser, tout en développant la proximité de l’action publique pour les habitants.
« Il serait vain d’opposer les collectivités entre elles. Nous devons construire ensemble l’action publique au bénéfice des territoires dans leur diversité ».De son côté, Marylise Lebranchu a réaffirmé l’importance de la diversité des territoires et reconnu le rôle indispensable des villes moyennes dans l’équilibre territorial. La ministre a également confirmé qu’au plus fort de la crise, il était indispensable de conserver la capacité d’investissement des collectivités locales, en accordant la plus grande attention au bloc communal.