Le Conseil a jugé ce texte "conforme à la Constitution et à la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen"
Présenté par la garde des Sceaux Rachida Dati, il avait été définitivement adopté le 26 juillet par le Parlement.
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Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) s'est déclaré "extrêmement déçu" de cette décision qui "ne fait pas progresser l'Etat de droit". Selon Jean-François Zmirou, vice-président du deuxième syndicat de magistrats, cette validation constitutionnelle "ne va pas dans un sens conforme au droit français, qui a toujours mis en avant l'individualisation des peines, à appliquer en fonction des faits mais aussi de la personnalité de l'auteur".
Dans un bref communiqué publié par son ministère, Rachida Dati s'est félicitée de la décision, notant que le Conseil a "constaté que la loi respectait les exigences constitutionnelles de nécessité, de proportionnalité et d'individualisation des peines".
le Conseil constitutionnel ...
Ils ont également rejeté la demande de censure, au nom du "principe de spécificité du droit pénal des mineurs", de l'article 5 de la loi qui étend la possibilité de ne pas appliquer "l'excuse de minorité" pour les récidivistes mineurs de plus de 16 ans. Le Conseil a jugé sur ce chapitre que la loi "ne porte pas atteinte aux exigences constitutionnelles propres à la justice des mineurs", car elle "maintient le principe selon lequel les mineurs de plus de 16 ans bénéficient d'une atténuation de peine".
Enfin, les sages ont également rappelé que "la juridiction compétente pouvait toujours prononcer une mesure éducative, même pour un mineur récidiviste".