Le quotidien américain annonce vendredi que Marion Jones, triple championne olympique, a admis s’être dopée avant les JO de Sidney, en 2000.
Depuis toujours, la championne du sprint féminin avait nié toute accusation de dopage, y compris face aux témoignages de ses anciens maris. Mais ces aveux risquent de lui coûter cher aujourd’hui, en particulier au plan sportif.
La justice américaine et la justice sportive mondiale pourraient en effet remettre en cause tout ou partie de son palmarès. Les titres acquis pendant sa période sombre, de 1999 à 2002, pourraient en effet lui être retirés : saut en longueur, 100 m, 200m … la liste est longue, et le risque à la mesure.
Aujourd’hui, l’athlète doit faire face à la procédure judiciaire. Marion Jones doit comparaître devant une Cour de New-York, où elle va plaider coupable de mensonges à des agents fédéraux, ceux qui lui avaient déjà demandé si elle s’était dopée. On sait quel prix la justice américaine accorde au mensonge…