Le chroniqueur judiciaire du "Figaro", Stéphane Durand-Souffland, a notamment fait état d'un message que lui a fait passer le parquet général de Paris quelques jours avant le procès en appel pour lui recommander de "faire attention" de ne pas trop s'investir en faveur des innocents car il aurait "l'air d'une andouille au moment des condamnations".
Un ancien rédacteur en chef de France 3 Nord-Pas-de-Calais a présenté mardi "au nom de la chaîne" ses "regrets" et ses "excuses" à ceux dont l'honneur et la réputation ont pu être salis dans l'affaire d'Outreau, devant la commission d'enquête parlementaire.
"J'ai conscience de certains dysfonctionnements, dans certains reportages on a omis le conditionnel, des images ont été floutées à un moment et pas à d'autres, certains visionnages (avant diffusion, ndlr) n'ont pas été effectués avec la rigueur nécessaire", a reconnu Michel Chiche.
Il a précisé que depuis l'affaire d'Outreau, il y avait des consignes "pour que rien ne passe à travers du visionnage".