Comme toutes les communes de plus de 5000 habitants, Paris est soumise à l’obligation de participer à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage conformément à la loi Besson de 2000. Engagée depuis 2004 pour un accueil digne de ces familles, la municipalité parisienne développe des projets d’aires adaptés et respectueux de l’environnement avoisinant.
Le 28 mars prochain, une étape décisive sera franchie. La Commission départementale des sites, perspectives et paysages, présidée par le Préfet de Paris, examinera les deux premiers projets parisiens de création des aires d’accueil, situés dans les bois de Vincennes et de Boulogne. L’avis favorable de cette commission permettrait de lancer la réalisation de ces projets actés dans le schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Ce dernier prévoit des accueils de courte durée, liés à l’hospitalisation d’un des membres de la famille résidente, respectant ainsi les souhaits des associations représentatives.
Sur la base des remarques formulées en 2011 par les commissions départementales et supérieures des sites, de nouvelles propositions ont été élaborées. Le Conseil de Paris du 11 février 2013 a autorisé le maire de Paris à déposer deux demandes de permis d’aménagement, sur la base de ces nouvelles propositions.
Les nouveaux projets augmenteront considérablement la végétation, les espaces boisés et prairies par rapport aux projets initiaux. Ainsi, le projet situé dans le bois de Vincennes prévoit d’aménager une aire d’accueil (0,53 ha soit 28 places) mais aussi la requalification paysagère de la plaine de la Gravelle dont la totalité du parking actuellement dégradé (2,1 ha). De même, le projet situé dans le bois de Boulogne permet la reconquête paysagère de la plaine sud de Longchamp sur 3,5 ha pour surface dédiée à l’aire d’accueil 0,67 ha pour 35 places. Enfin, ils permettront d’étendre deux nouvelles promenades prochainement ouvertes aux familles et aux promeneurs.
Par ailleurs, une attention particulière a été portée à la gestion quotidienne de ces aires d’accueil. Cette responsabilité sera confiée à une association spécialisée qui sera présente 6 jours sur 7 et d’astreinte le reste du temps. La scolarisation sera assurée dans les écoles de la Ville de Paris, l’accompagnement social et l’accès aux soins par les services sociaux de la collectivité parisienne et de l’AP-HP dans le cadre d’un protocole.
Dès l’origine, le maire de Paris a tenu à ce que ces deux projets soient conduits de façon concertée en associant l’ensemble des acteurs, qu’il s’agisse des maires des arrondissements et communes concernées, des riverains ou des associations de gens du voyage. Il est particulièrement regrettable que certains élus tentent d’instrumentaliser ce dossier, utilisant des contre-vérités et nourrissant les préjugés sur nos concitoyens gens du voyage.
Le 28 mars prochain, une étape décisive sera franchie. La Commission départementale des sites, perspectives et paysages, présidée par le Préfet de Paris, examinera les deux premiers projets parisiens de création des aires d’accueil, situés dans les bois de Vincennes et de Boulogne. L’avis favorable de cette commission permettrait de lancer la réalisation de ces projets actés dans le schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Ce dernier prévoit des accueils de courte durée, liés à l’hospitalisation d’un des membres de la famille résidente, respectant ainsi les souhaits des associations représentatives.
Sur la base des remarques formulées en 2011 par les commissions départementales et supérieures des sites, de nouvelles propositions ont été élaborées. Le Conseil de Paris du 11 février 2013 a autorisé le maire de Paris à déposer deux demandes de permis d’aménagement, sur la base de ces nouvelles propositions.
Les nouveaux projets augmenteront considérablement la végétation, les espaces boisés et prairies par rapport aux projets initiaux. Ainsi, le projet situé dans le bois de Vincennes prévoit d’aménager une aire d’accueil (0,53 ha soit 28 places) mais aussi la requalification paysagère de la plaine de la Gravelle dont la totalité du parking actuellement dégradé (2,1 ha). De même, le projet situé dans le bois de Boulogne permet la reconquête paysagère de la plaine sud de Longchamp sur 3,5 ha pour surface dédiée à l’aire d’accueil 0,67 ha pour 35 places. Enfin, ils permettront d’étendre deux nouvelles promenades prochainement ouvertes aux familles et aux promeneurs.
Par ailleurs, une attention particulière a été portée à la gestion quotidienne de ces aires d’accueil. Cette responsabilité sera confiée à une association spécialisée qui sera présente 6 jours sur 7 et d’astreinte le reste du temps. La scolarisation sera assurée dans les écoles de la Ville de Paris, l’accompagnement social et l’accès aux soins par les services sociaux de la collectivité parisienne et de l’AP-HP dans le cadre d’un protocole.
Dès l’origine, le maire de Paris a tenu à ce que ces deux projets soient conduits de façon concertée en associant l’ensemble des acteurs, qu’il s’agisse des maires des arrondissements et communes concernées, des riverains ou des associations de gens du voyage. Il est particulièrement regrettable que certains élus tentent d’instrumentaliser ce dossier, utilisant des contre-vérités et nourrissant les préjugés sur nos concitoyens gens du voyage.
Conférence des finances publiques locales du 16 juillet 2013