C’est en bord de Seine, à deux pas de la tour Pleyel à Saint-Denis et de Saint-Ouen, sur le site d’une ancienne usine EDF, qu'a été inaugurée, le 21 septembre 2012, la Cité européenne du Cinéma, imaginée il y a maintenant 12 ans par le réalisateur Luc Besson. Le territoire de Plaine commune accueille ainsi un équipement d’envergure internationale, un lieu entièrement dédié au cinéma sur le modèle des studios Pinewood en Grande Bretagne et des grands studios nord-américains.
Depuis la première rencontre entre Patrick Braouezec, alors Maire de Saint-Denis, et Luc Besson en 2000, c’est tout un territoire qui s’est engagé derrière ce projet ambitieux et emblématique. L’engouement de la population, qui a été informée régulièrement par Luc Besson et les élus du cheminement de la Cité du cinéma, ne s’est jamais démenti. Durant le chantier et cet été suite à son achèvement, plusieurs milliers de personnes ont pu visiter le site et découvrir son fonctionnement.
La cité européenne du cinéma, au cœur du Territoire de la Culture et de la Création
La cité européenne du cinéma constitue désormais un des fleurons du territoire de la culture et de la création dans le cadre du Grand Paris. C’est dans ce cadre exceptionnel et en présence du Premier Ministre, que le tout premier accord cadre liant Plaine Commune, Saint-Ouen et l’Etat, a été signé, préfigurant ainsi les futurs Contrats de Développement Territorial (CDT) dans lesquels seront définis les grands enjeux de la métropole francilienne. Le Pôle de la culture et de la création se veut un territoire d’excellence en matière de création et d’innovation en particulier dans le domaine des arts numériques. La présence de nombreux acteurs, d’entreprises, d’artistes et artisans, établissements universitaires et laboratoires de recherche, offre de grandes potentialités de rencontres, de croisement et d’hybridation. La reconversion d’un ancien site industriel en un haut lieu de production cinématographique symbolise le dynamisme artistique du territoire et le développement d’un champ économique tourné vers les industries culturelles.
Depuis le milieu des années 80, Plaine Commune concentre l’essentiel des industries techniques du cinéma et des activités audiovisuelles de plus en plus diversifiées, du studio au bureau de production. Depuis 2000, cette forte implantation a été irriguée par les réseaux hauts débits sous l’impulsion du SIPPEREC, puis par l’implantation importante de Data Center qui concentrent de nouveau le développement de leurs activités sur le territoire de la Plaine Saint-Denis, principalement à Saint-Denis et à Aubervilliers.
Cette importante bâtisse va rassembler 60 000m² de studios de cinéma et de télévision, 30 000m2 de bureaux, deux écoles (l’école nationale Louis Lumière et ses 150 étudiants et l’école de la Cité imaginée par Luc Besson pour former gratuitement des jeunes sans conditions de diplôme aux métiers d’auteur scénariste ou de réalisateur), des locaux de production d’images et de son pour une grande diversité d’activités du cinéma. Elle s’étend sur 6,5 hectares et vise à regrouper toutes les compétences de la chaîne de production cinématographique pour permettre de réaliser un film de A à Z sans sortir du site.
L’ENS Louis Lumière, en synergie avec les acteurs du territoire
Plaine Commune forte de ses 40 000 étudiants est le deuxième pôle d’enseignement supérieur de l’Ile de France. Ce dynamisme sera renforcé par la présence de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière qui a d’ores et déjà effectué sa rentrée en septembre et envisage de nombreux partenariats notamment avec l’école d’ingénieurs Supméca, à Saint-Ouen ou encore l’Académie Fratellini. Dans un futur proche, un co-diplôme en cinéma pourrait être délivré conjointement avec l’université Paris-8. Des collaborations sont envisagées également avec Paris-13, à Villetaneuse, et avec le lycée Suger, à Saint-Denis.
Préservation du patrimoine industriel de notre territoire
Ce vaste espace, véritable "cathédrale industrielle" construit en 1933, était occupé par des transformateurs EDF et par les bâtiments des deux centrales de production d’électricité désaffectées. Elle constitue un patrimoine industriel de très grande qualité, la plus grande des centrales est au centre du projet. Ce bâtiment de 220 m de long, Luc Besson le connaît bien puisqu’ il l'a repéré pour Nikita et tourné des scènes de Léon.
Preuve supplémentaire de l’ancrage de ce chantier dans son territoire, le projet architectural visait à conserver le patrimoine industriel de style Art Déco en réhabilitant la centrale thermique de 1933 et en construisant de nouveaux bâtiments dans la logique du plan d’origine. Plusieurs éléments de l’ancienne centrale ont été conservés, notamment une des turbines, décorée par un grapheur local, qui prend aujourd’hui une place centrale dans la nef. Voilà toute la magie de ce lieu, symbole du mélange entre patrimoine industriel et cultures urbaines.
D’importantes retombées locales
Les retombées locales de la Cité du Cinéma durant la phase chantier et au-delà sont considérables et pas seulement en terme d’image. Afin de promouvoir les liens entre développement économique, développement local et emploi des habitants, VINCI immobilier et VINCI construction ont signé avec Plaine Commune et Plaine commune Promotion, la charte Entreprise-Territoire. Cette démarche a largement été mise en œuvre tout au long du chantier de la cité du cinéma et a permis d’aboutir à l’embauche d’environ 45 ETP (équivalent temps plein) dans le cadre des emplois en insertion.
Ce chantier d’un montant de 103 millions d’euros, démarré en 2010 avait comme objectif de permettre d’offrir 56 000 heures d’insertion au bassin de l’emploi local.
Europa-Corp, les propriétaires et les studios de Paris ont signé la charte entreprises-territoire à l’été 2011 afin de favoriser le recrutement local dans la cité du cinéma en fonctionnement. Cet équipement va générer un emploi local induit dans les domaines de la restauration et des services de l’ordre.
A l'avenir, les Offices du tourisme de Saint-Denis/Plaine Commune et Saint-Ouen devraient également proposer des visites de la Cité du Cinéma.
Depuis la première rencontre entre Patrick Braouezec, alors Maire de Saint-Denis, et Luc Besson en 2000, c’est tout un territoire qui s’est engagé derrière ce projet ambitieux et emblématique. L’engouement de la population, qui a été informée régulièrement par Luc Besson et les élus du cheminement de la Cité du cinéma, ne s’est jamais démenti. Durant le chantier et cet été suite à son achèvement, plusieurs milliers de personnes ont pu visiter le site et découvrir son fonctionnement.
La cité européenne du cinéma, au cœur du Territoire de la Culture et de la Création
La cité européenne du cinéma constitue désormais un des fleurons du territoire de la culture et de la création dans le cadre du Grand Paris. C’est dans ce cadre exceptionnel et en présence du Premier Ministre, que le tout premier accord cadre liant Plaine Commune, Saint-Ouen et l’Etat, a été signé, préfigurant ainsi les futurs Contrats de Développement Territorial (CDT) dans lesquels seront définis les grands enjeux de la métropole francilienne. Le Pôle de la culture et de la création se veut un territoire d’excellence en matière de création et d’innovation en particulier dans le domaine des arts numériques. La présence de nombreux acteurs, d’entreprises, d’artistes et artisans, établissements universitaires et laboratoires de recherche, offre de grandes potentialités de rencontres, de croisement et d’hybridation. La reconversion d’un ancien site industriel en un haut lieu de production cinématographique symbolise le dynamisme artistique du territoire et le développement d’un champ économique tourné vers les industries culturelles.
Depuis le milieu des années 80, Plaine Commune concentre l’essentiel des industries techniques du cinéma et des activités audiovisuelles de plus en plus diversifiées, du studio au bureau de production. Depuis 2000, cette forte implantation a été irriguée par les réseaux hauts débits sous l’impulsion du SIPPEREC, puis par l’implantation importante de Data Center qui concentrent de nouveau le développement de leurs activités sur le territoire de la Plaine Saint-Denis, principalement à Saint-Denis et à Aubervilliers.
Cette importante bâtisse va rassembler 60 000m² de studios de cinéma et de télévision, 30 000m2 de bureaux, deux écoles (l’école nationale Louis Lumière et ses 150 étudiants et l’école de la Cité imaginée par Luc Besson pour former gratuitement des jeunes sans conditions de diplôme aux métiers d’auteur scénariste ou de réalisateur), des locaux de production d’images et de son pour une grande diversité d’activités du cinéma. Elle s’étend sur 6,5 hectares et vise à regrouper toutes les compétences de la chaîne de production cinématographique pour permettre de réaliser un film de A à Z sans sortir du site.
L’ENS Louis Lumière, en synergie avec les acteurs du territoire
Plaine Commune forte de ses 40 000 étudiants est le deuxième pôle d’enseignement supérieur de l’Ile de France. Ce dynamisme sera renforcé par la présence de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière qui a d’ores et déjà effectué sa rentrée en septembre et envisage de nombreux partenariats notamment avec l’école d’ingénieurs Supméca, à Saint-Ouen ou encore l’Académie Fratellini. Dans un futur proche, un co-diplôme en cinéma pourrait être délivré conjointement avec l’université Paris-8. Des collaborations sont envisagées également avec Paris-13, à Villetaneuse, et avec le lycée Suger, à Saint-Denis.
Préservation du patrimoine industriel de notre territoire
Ce vaste espace, véritable "cathédrale industrielle" construit en 1933, était occupé par des transformateurs EDF et par les bâtiments des deux centrales de production d’électricité désaffectées. Elle constitue un patrimoine industriel de très grande qualité, la plus grande des centrales est au centre du projet. Ce bâtiment de 220 m de long, Luc Besson le connaît bien puisqu’ il l'a repéré pour Nikita et tourné des scènes de Léon.
Preuve supplémentaire de l’ancrage de ce chantier dans son territoire, le projet architectural visait à conserver le patrimoine industriel de style Art Déco en réhabilitant la centrale thermique de 1933 et en construisant de nouveaux bâtiments dans la logique du plan d’origine. Plusieurs éléments de l’ancienne centrale ont été conservés, notamment une des turbines, décorée par un grapheur local, qui prend aujourd’hui une place centrale dans la nef. Voilà toute la magie de ce lieu, symbole du mélange entre patrimoine industriel et cultures urbaines.
D’importantes retombées locales
Les retombées locales de la Cité du Cinéma durant la phase chantier et au-delà sont considérables et pas seulement en terme d’image. Afin de promouvoir les liens entre développement économique, développement local et emploi des habitants, VINCI immobilier et VINCI construction ont signé avec Plaine Commune et Plaine commune Promotion, la charte Entreprise-Territoire. Cette démarche a largement été mise en œuvre tout au long du chantier de la cité du cinéma et a permis d’aboutir à l’embauche d’environ 45 ETP (équivalent temps plein) dans le cadre des emplois en insertion.
Ce chantier d’un montant de 103 millions d’euros, démarré en 2010 avait comme objectif de permettre d’offrir 56 000 heures d’insertion au bassin de l’emploi local.
Europa-Corp, les propriétaires et les studios de Paris ont signé la charte entreprises-territoire à l’été 2011 afin de favoriser le recrutement local dans la cité du cinéma en fonctionnement. Cet équipement va générer un emploi local induit dans les domaines de la restauration et des services de l’ordre.
A l'avenir, les Offices du tourisme de Saint-Denis/Plaine Commune et Saint-Ouen devraient également proposer des visites de la Cité du Cinéma.
Conférence des finances publiques locales du 16 juillet 2013