"Ce bâtiment qui produira plus d'énergie qu'il n'en consomme s'inscrit dans une préparation à une indépendance énergétique, l'après-pétrole, et dans le respect de nouvelles normes environnementales", se félicite l'ancienne ministre de l'Environnement.
Ce nouvel établissement regroupera à la rentrée 2009 le lycée hôtelier de Poitiers et le lycée agricole Grand Pont de Chasseneuil-du-Poitou (Vienne).
La dénomination "lycée Kyoto" correspond à l'engagement de la Communauté Internationale de réduire les gaz à effet de serre (GES), concrétisé par le Protocole dit de Kyoto. Ainsi, l’Union européenne doit diminuer de 8% ses émissions de GES à l'horizon 2008-2012.
Le lycée, qui coûtera 20 à 30% plus cher qu'un établissement classique, se veut exemplaire en matière de dépenses d’énergie. Il sera équipé de 1.000 m2 de capteurs photovoltaïques et produira la chaleur et l'électricité par une cogénération à base d'huile végétale. Il utilisera des éclairages et équipements à faible consommation et sera équipé de récupérateurs des eaux pluviales.