«Dans des circonstances» qu'il «exposera» lundi devant la cour, le préfet Bonnet dit qu'il a été amené dans le passé à «donner à la justice» le prénom et le nom de Stéphane Colonna, frère d'Yvan «aujourd'hui totalement hors de cause», mais qu'il n'a «jamais eu le nom d'Yvan Colonna».
Devant la cour, «je répondrai avec beaucoup de prudence», «en aucune façon je ne serai péremptoire et c'est avec beaucoup d'humilité que je m'exprimerai», a-t-il ajouté à propos de son témoignage prévu lundi.
Le procès d'Yvan Colonna, assassin présumé du préfet Claude Erignac, qui clame toujours son innocence, est ouvert depuis le 12 novembre devant la cour d'assises spéciale de Paris.