L’annonce faite hier mardi 24 juillet par Air France, quant à la suppression prochaine de la ligne reliant Strasbourg-Entzheim à Roissy Charles de Gaulle, suscite de la part du Sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries, et du Président de la Communauté urbaine de Strasbourg, Jacques Bigot, la réaction suivante :
« La direction générale d’Air France vient de confirmer la suppression de la ligne aérienne qu’elle assurait entre Strasbourg-Entzheim et Roissy Charles de Gaulle, en anticipant une démarche qui devait normalement se concrétiser en 2016.
Nous regrettons cette décision, motivée par des considérations exclusivement financières, qui ne tient pas compte des spécificités européennes de la Ville de Strasbourg. Les difficultés de notre aéroport depuis la mise en service du TGV Est ne pourront que s’aggraver dans le contexte des critiques récurrentes sur l’accessibilité aérienne de la métropole strasbourgeoise.
Certes, on peut relever le caractère positif de la mise en place d’un enregistrement des bagages en gare de Strasbourg avec desserte en TGV à partir de celle-ci de l’aéroport Charles de Gaulle, à laquelle s’ajoute le passage de 3 allers-retours quotidiens aériens à 4 ferroviaires, ce qui augmente les possibilités de correspondance (avion ou TGV) à Roissy Charles de Gaulle. C’est en effet par une intermodalité renforcée entre les différents modes de transport, notamment train et avion, que la qualité de service peut être améliorée en France et plus largement en Europe, au bénéfice des usagers.
Nous pouvons comprendre les contraintes concurrentielles de la compagnie Air France, mais nous demandons que la totalité des vols entre Entzheim et Roissy ne soient pas supprimés d’ici la fin de l’année.
Nous souhaitons par ailleurs que ce retrait d’Air France dans les dessertes offertes par Strasbourg-Entzheim ne vienne pas :
- handicaper la nette remontée de l’activité de notre aéroport international, fruit des efforts combinés de l’Etat, de la Région, du Département et de la Communauté urbaine de Strasbourg, sous l’égide de son directeur,
- contredire les expressions d’Air France de conforter sa présence à l’aéroport de Strasbourg-Entzheim, par l’ouverture de lignes interrégionales nouvelles, non concurrencées par le train ».
« La direction générale d’Air France vient de confirmer la suppression de la ligne aérienne qu’elle assurait entre Strasbourg-Entzheim et Roissy Charles de Gaulle, en anticipant une démarche qui devait normalement se concrétiser en 2016.
Nous regrettons cette décision, motivée par des considérations exclusivement financières, qui ne tient pas compte des spécificités européennes de la Ville de Strasbourg. Les difficultés de notre aéroport depuis la mise en service du TGV Est ne pourront que s’aggraver dans le contexte des critiques récurrentes sur l’accessibilité aérienne de la métropole strasbourgeoise.
Certes, on peut relever le caractère positif de la mise en place d’un enregistrement des bagages en gare de Strasbourg avec desserte en TGV à partir de celle-ci de l’aéroport Charles de Gaulle, à laquelle s’ajoute le passage de 3 allers-retours quotidiens aériens à 4 ferroviaires, ce qui augmente les possibilités de correspondance (avion ou TGV) à Roissy Charles de Gaulle. C’est en effet par une intermodalité renforcée entre les différents modes de transport, notamment train et avion, que la qualité de service peut être améliorée en France et plus largement en Europe, au bénéfice des usagers.
Nous pouvons comprendre les contraintes concurrentielles de la compagnie Air France, mais nous demandons que la totalité des vols entre Entzheim et Roissy ne soient pas supprimés d’ici la fin de l’année.
Nous souhaitons par ailleurs que ce retrait d’Air France dans les dessertes offertes par Strasbourg-Entzheim ne vienne pas :
- handicaper la nette remontée de l’activité de notre aéroport international, fruit des efforts combinés de l’Etat, de la Région, du Département et de la Communauté urbaine de Strasbourg, sous l’égide de son directeur,
- contredire les expressions d’Air France de conforter sa présence à l’aéroport de Strasbourg-Entzheim, par l’ouverture de lignes interrégionales nouvelles, non concurrencées par le train ».
Conférence des finances publiques locales du 16 juillet 2013