régulièrement de privilégier à cette occasion l’usage des transports publics. La plupart des autorités organisatrices de transports urbains maintiennent leur service lors des fêtes voire le renforcent pour certaines d’entre elles. Cependant, une enquête récente de la FNAUT constate que de nombreuses communes ne font pas l’effort nécessaire, voire arrêtent le service public plus tôt qu’en période normale (1) :
• à Boulogne-sur-Mer, le réseau est complètement paralysé le 25 décembre.
• à Aubagne, Belfort et Pau, il est inexistant le 25 décembre et le 1er janvier.
C'est faire courir, de manière irresponsable, des risques à de nombreux usagers - en particulier les jeunes conducteurs qui représentent une part importante dans les statistiques d’accidents de la route - et pénaliser les nombreux citadins qui n'ont pas de voiture à leur disposition.
La FNAUT vient d’écrire aux maires des villes où l’offre de transport public a été restreinte de façon notable. Elle leur demande d'intervenir auprès de l’autorité organisatrice de transport de leur
agglomération pour qu'à l'avenir le souci du service public prime sur toute autre considération.
(1) Agglomérations de plus de 100 000 habitants marquées par une baisse de l’offre de transport : Aix-en-Provence, Amiens, Angers, Annemasse, Arras, Aubagne, Belfort, Boulogne-sur-Mer,
Bourges, Évry, Lens, Montbéliard, Mulhouse, Orléans, Pau, Rouen, Saint-Brieuc Strasbourg, Tours, Valenciennes.