Pour le Conseil général, initiateur et organisateur de cet événement sportif, il s’agit d’ouvrir et de développer, dans le cadre du Grand Projet Vallée de Somme, les voies longeant la Somme à tous les usages.
Renaissance d’une épreuve populaire
C’était l’époque des Ansard, Tulado ou Langlacé… où des supporters zélés peignaient, la veille de la course, leur nom sur la route empruntée par le millier de participants des 100
kilomètres du Val de Somme. Entre 1979 et 1995 en effet, le circuit reliant Amiens à Abbeville et retour, passant par 17 communes samariennes, était inscrit dans l’agenda de très nombreux sportifs locaux, régionaux, nationaux mais également européens. C’était un rendez-vous incontournable des « centbornards », au même titre que les 100 kilomètres de Millau, une des seules épreuves de ce genre en France.
Le succès était sur la route bien sûr, avec le nombre important des inscrits, mais également sur le bord des routes, en campagne ou dans les communes traversées, où le public était
nombreux.
Un succès populaire qui s’était éteint il y a 17 ans…
Le 13 octobre prochain, des « centbornards » et des marathoniens fouleront à nouveau le sol samarien dans le cadre d’un grand rendez-vous sportif porté par le Conseil général.
Un grand projet départemental qui rend le fleuve et sa vallée aux sports et loisirs de nature
L’initiative de reconduire, sous une autre forme, ce rendez-vous sportif et populaire s’inscrit dans le Grand Projet Vallée de Somme. Dans le cadre de ce projet global de développement économique, social, touristique et culturel de la vallée de la Somme, le Conseil général a entamé depuis 2008, l’aménagement de 120 km d’itinéraire le long du fleuve (chemin de halage) qui relieront en 2013 l’est à l’ouest du département. Il développe également un réseau de pôles d’accueil et de services le long du fleuve, renforce la navigation sur le fleuve en améliorant les conditions d’accueil des plaisanciers, valorise le patrimoine de la vallée en créant une route des belvédères.
L’objectif étant d’offrir, tout le long du fleuve, des lieux de promenade ou de randonnée sur longue distance pour les piétons et coureurs, cyclistes ou cavaliers… dans le respect des autres usagers historiques des lieux que sont, entre autres, les pêcheurs et les plaisanciers. Le long du fleuve, ou sur le fleuve (avec la plaisance ou les activités nautiques en
développement, notamment le canoë-kayak), sportifs amateurs ou confirmés, Samariens ou touristes, profiteront d’espaces naturels préservés et mis en valeur.
Le 13 octobre prochain, les coureurs emprunteront, vers l’ouest d’abord pour les ultra- marathoniens (100km) ou vers l’est pour les marathoniens, des portions du chemin de halage
déjà réhabilitées par le Conseil général (voir parcours).
Samedi 13 octobre : 650 coureurs prendront le départ de la Hotoie, vers l’est ou l’ouest de la Somme
Ce sont 488 marathoniens et 162 « centbornards » qui se sont inscrits au cours du printemps de l’été auprès de PSP (Promotion Sport Picard) à qui le Conseil général a confié
l’organisation technique de la course.
Pour des raisons de circulation et de sécurité le long du fleuve, tous les inscrits n’emprunteront pas le même itinéraire.
Les participants du 100 kilomètres de la Somme prendront le départ au parc de la Hotoie à Amiens pour se diriger vers l’ouest, jusqu’à la Chaussée-Tirancourt puis s’orienteront vers l’Est,
en passant par Corbie, jusque Cerisy pour revenir ensuite vers la Hotoie.
Les marathoniens, eux, partiront également de la Hotoie, et se dirigeront vers l’est de notre département en empruntant le chemin de halage longeant la Somme jusqu’à Corbie avant
de faire demi-tour.
Le 13 octobre ces deux parcours permettront aux concurrents locaux ou venus de plus loin de découvrir des lieux préservés et d’apprécier les aménagements réalisés par le
Département.
Cette manifestation peut à terme s’inscrire durablement parmi les manifestations sportives phares locales et retrouver une ampleur nationale voire internationale, retrouvant ainsi son
rayonnement d’autrefois. L’événement pourrait également être évolutif, en étant organisé, au fil de l’actualité locale et selon les années, sur des sections différentes le long de la Somme.