qui se substituera à Nantes Atlantique, souligne Patrick Mareschal. Elle s’inscrit logiquement dans le
calendrier prévu". Les différentes phases du projet se sont déroulées sur dix ans : inscription par
l'Etat en 2000, débat public en 2002-2003, décret déclarant le projet d'aéroport d'utilité publique
(DUP) en février 2008, agrément de quatre candidats à la concession en mars 2009, rejet des
différents recours contre la DUP en juillet 2009 et janvier 2010, désignation par l'Etat du groupement
de Vinci comme concessionnaire pressenti en juillet 2010.
Conclusion d'un processus engagé il y a dix ans
La signature du décret est la conclusion conforme du processus engagé il y a dix ans. Elle témoigne
également de la volonté de l’Etat de doter le Grand-Ouest de l’aéroport international qui lui fait
aujourd’hui défaut pour ses liaisons européennes. La nouvelle plateforme aéroportuaire se
substituera à Nantes-Atlantique à partir de 2017.
Alors que le trafic aérien à Nantes Atlantique a progressé de plus de 16 % au cours de l'année 2010 et
que le cap des 3 millions de passagers a été franchi en décembre, "cette évolution toujours
prometteuse du trafic confirme voire amplifie les évaluations qui ont sous-tendu l’idée du transfert
de l’aéroport", ajoute Patrick Mareschal.
La volonté d'offrir de nouvelles capacités au transport aérien se révèle donc anticipatrice,
confortée année après année par les faits et les perspectives, pour répondre aux besoins d'une zone
de chalandise particulièrement dynamique évaluée aujourd'hui à 6 millions d'habitants et 170 000
entreprises. Selon une étude de l'INSEE publiée le 7 décembre dernier, les populations des deux
régions concernées, Pays de la Loire et Bretagne, devraient augmenter respectivement de 26 % et
24,1 % d'ici 2040 (contre 14,5 % pour la France métropolitaine).
Haute qualité environnementale
Le projet retenu sera de haute qualité environnementale, particulièrement performant en termes
énergétiques (bâtiments basse consommation, toiture photovoltaïque, chaufferie au bois…) et bien
intégré au site qui l’accueillera. Il s'agira d'un aéroport exemplaire sur le plan environnemental,
adapté par sa conception et sa configuration aux exigences de notre époque.
L’enveloppe financière dans laquelle va se réaliser l’équipement et sa desserte routière est estimée à
556 M€, s'avérant inférieure à l’évaluation faite en 2006 et 2008.
"Plus que jamais, les collectivités locales qui soutiennent le projet sont mobilisées et solidaires. Elles
se félicitent de disposer dorénavant, en la personne du concessionnaire, d’un interlocuteur avec qui
dialoguer sur l’aménagement de l’aéroport et de sa périphérie", conclut Patrick Mareschal.