Un accord a été signé entre la garde des Sceaux, Rachida Dati et Yves Gabriel, PDG de Bouygues construction le 19 février dernier.
Objets du premier contrat de "partenariat public-privé" : trois nouvelles prisons qui intégreront plusieurs innovations, notamment des quartiers spécialisés pour les courtes et longues peines.
Le contrat de partenariat confie à l’opérateur privé la conception et la construction des établissements mais également leur entretien, la maintenance et les services à la personne : travail des détenus, formation professionnelle, restauration, accueil des familles....
Ces contrats permettront de tenir les délais annoncés pour la construction et de rationaliser les dépenses d’exploitation. L’administration pénitentiaire peut ainsi se recentrer sur son cœur de missions, la direction des établissements, la surveillance des détenus et leur réinsertion, le travail de greffe.
Ces trois réalisations s’inscrivent dans le cadre de la LOPJ du 9 septembre 2002 qui prévoit un programme ambitieux de modernisation du parc pénitentiaire. Montant total du programme d’investissement : 1,4 milliards d’euros.
Vers une nouvelle conception de l’emprisonnement
Les trois nouveaux établissements seront situés à Nantes (Loire-Atlantique), Lille (Nord) et Réau, près de Melun en Ile-de-France.
Des innovations sont prévues : la création de quartiers "courtes peines" et "longues peines".
Situé à l’extérieur de l’enceinte et doté de 60 places, le quartier "courtes peines" accueillera les détenus volontaires dont la durée d’incarcération est limitée de 1 à 6 semaines. Les détenus seront libres de circuler dans les unités d’hébergement et les locaux d’activité. Ces personnes s’engagent à suivre des programmes éducatifs et une démarche de réinsertion.
Les quartiers "longues peines", mis en place dans les futurs établissements pénitentiaires de Lille et de Réau sont destinés à recevoir des détenus dangereux dont la prise en charge requiert un dispositif de sécurité conséquent. L’étanchéité sera totale par rapport au reste de l’établissement : toutes les fonctions habituellement situées hors des quartiers d’hébergement y seront réunies (atelier, zones médicales, bibliothèques).
Objets du premier contrat de "partenariat public-privé" : trois nouvelles prisons qui intégreront plusieurs innovations, notamment des quartiers spécialisés pour les courtes et longues peines.
Le contrat de partenariat confie à l’opérateur privé la conception et la construction des établissements mais également leur entretien, la maintenance et les services à la personne : travail des détenus, formation professionnelle, restauration, accueil des familles....
Ces contrats permettront de tenir les délais annoncés pour la construction et de rationaliser les dépenses d’exploitation. L’administration pénitentiaire peut ainsi se recentrer sur son cœur de missions, la direction des établissements, la surveillance des détenus et leur réinsertion, le travail de greffe.
Ces trois réalisations s’inscrivent dans le cadre de la LOPJ du 9 septembre 2002 qui prévoit un programme ambitieux de modernisation du parc pénitentiaire. Montant total du programme d’investissement : 1,4 milliards d’euros.
Vers une nouvelle conception de l’emprisonnement
Les trois nouveaux établissements seront situés à Nantes (Loire-Atlantique), Lille (Nord) et Réau, près de Melun en Ile-de-France.
Des innovations sont prévues : la création de quartiers "courtes peines" et "longues peines".
Situé à l’extérieur de l’enceinte et doté de 60 places, le quartier "courtes peines" accueillera les détenus volontaires dont la durée d’incarcération est limitée de 1 à 6 semaines. Les détenus seront libres de circuler dans les unités d’hébergement et les locaux d’activité. Ces personnes s’engagent à suivre des programmes éducatifs et une démarche de réinsertion.
Les quartiers "longues peines", mis en place dans les futurs établissements pénitentiaires de Lille et de Réau sont destinés à recevoir des détenus dangereux dont la prise en charge requiert un dispositif de sécurité conséquent. L’étanchéité sera totale par rapport au reste de l’établissement : toutes les fonctions habituellement situées hors des quartiers d’hébergement y seront réunies (atelier, zones médicales, bibliothèques).
Carte judiciaire : réouverture des dossiers pour neuf petites villes