C’est en effet à la suite de la plainte d'un opérateur privé que la ville de Prague a sollicité l'avis de la Commission sur son projet de réseau urbain sans fil gratuit.
Le projet de la ville, d'un montant de 12 millions d'euros sur 5 ans, était initialement organisé en deux volets.
Le premier visait à la construction et à l'exploitation d'un réseau pour répondre aux besoins propres de la collectivité (écoles, agents, etc.) et donner accès aux citoyens et touristes à des informations sur les services publics et touristiques.
Le second volet prévoyait quant à lui la commercialisation d'une offre de gros à destination des fournisseurs d'accès à internet.
La ville a donc dû renoncer à exécuter le second volet de son projet qui aurait pu se trouver en non-conformité avec le régime des aides d'Etat car la ville aurait eu bien du du mal à démontrer à la Commission la carence du privé.