au mieux l’arrivée de cette infrastructure majeure pour le développement régional.
UNE AMELIORATION FORTE DE L’ATTRACTIVITE
Tous en sont persuadés : l’attractivité de la Bretagne va se trouver sensiblement renforcée par «l’effet
BGV». L’accès plus aisé à la capitale et aux métropoles régionales, ainsi que la qualité de vie,
devraient faciliter le recrutement d’actifs dans les secteurs de la production, de la recherche ou de
l’enseignement supérieur. Mais ce sont surtout les courts séjours touristiques qui devraient très
fortement augmenter. Bien entendu, l’effet ne sera pas identique sur tout le territoire breton.
L’amélioration de l’accessibilité profitera assez naturellement à l’agglomération rennaise du fait de sa
position géographique, de son rôle de carrefour ferroviaire, et de son poids économique et
démographique. Pour les grands centres urbains qui seront positionnés entre 2h et 2h45 de Paris,
comme Saint-Brieuc, Saint-Malo, Vannes et Lorient, l’effet attendu devrait être également très
significatif. Pour les agglomérations de Brest et Quimper, et malgré l’importance des populations
concernées et l’augmentation du nombre de liaisons quotidiennes, le seuil des 3 heures restera
cependant déterminant pour que « l’effet BGV » soit pleinement ressenti. Enfin, la nouvelle offre BGV
devra être dimensionnée de façon suffisante dans des bassins de taille intermédiaire comme
Guingamp, Lamballe, Morlaix, ou Redon, pour que ceux-ci profitent pleinement des gains de temps
satisfaisants dont ils bénéficieront.
MAIS UN EFFORT QUI DOIT ETRE POURSUIVI
Le projet BGV est encore peu connu des acteurs économiques et nécessite des actions
d’accompagnement pour en optimiser les effets. En premier lieu, une action de communication devra
être menée. Mais surtout, ce projet devra s’inscrire dans une stratégie de développement mobilisant
l’ensemble des collectivités locales concernées. Une 2ème phase de travaux entre Rennes et Brest,
et entre Rennes et Quimper, est indispensable pour mettre la Bretagne occidentale en dessous du
seuil des 3 heures. Cette deuxième phase vient d’être actée par l’Etat, la Région et l’opérateur
ferroviaire. Les horaires et les fréquences seront à adapter pour permettre à l’ensemble des Bretons
et des Parisiens d’arriver à Paris ou en Bretagne vers 9 heures et de réaliser une journée entière de
travail. Partout la chaîne des déplacements devra être sensiblement améliorée pour prendre en
compte la nouvelle offre BGV et en faire bénéficier les territoires non desservis (Centre Bretagne,
Pays de Dinan, Goëlo, …). Enfin, les gares devront à terme devenir des pôles d’échanges
intermodaux ainsi que de véritables pôles de vie, pleinement intégrés dans la vie des habitants et des
entreprises locales.