Un succès diplomatique
Même si d’occultes négociations ont entouré cette libération, outre les membres du Hamas remis aux autorités palestiniennes, cette liberté, alors qu’il allait bientôt franchir le cap des deux mille jours de captivité, est incontestablement un vrai succès diplomatique qui a été salué d’ailleurs par l’ensemble de la classe politique, avec plus ou moins de ferveur.
La rédaction a retenu, pour la libération de Gilad Shalit, la prise de position du président du groupe d’amitié France-Israël du Sénat, qui s’est associé à la joie de sa famille et du peuple israélien.
En effet, Jean-Pierre Plancade, président du groupe d’amitié France-Israël du Sénat, a exprimé un vif soulagement à l’annonce de la libération du jeune franco-israélien Gilad SHALIT, qui vient de retrouver ses proches après plus de cinq longues années de captivité à Gaza. En outre, il s’associe à la joie de ses parents, Noam et Aviva, et à celle de sa famille, qui ont fait preuve d’une mobilisation remarquable, d’une détermination constante et d’une grande dignité tout au long de cette période lourde en incertitudes. À de nombreuses reprises, le groupe d’amitié leur avait exprimé son soutien.
En outre, Jean-Pierre Plancade partage également la joie du peuple israélien, profondément ému ces dernières années par le sort de cet otage et par les conditions de sa détention.
Jean-Pierre Plancade a ainsi exprimé le souhait que l’accord conclu, pour la libération de Gilad SHALIT, puisse ouvrir la voie à une reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, en vue de parvenir à une solution de paix équilibrée, juste et durable.
Enlevé et détenu au nom d’une idéologie intolérable
A l’évidence, la capture, il y a près de cinq ans, du jeune soldat franco-israélien Gilad SHALIT, n’avait que pour dessein de se servir de celui-ci comme monnaie d’échange dans ce magma de discussions et négociations qui toujours concernent la terre d’Israël dont les occupants devraient, selon les activistes qui déstabilisent toujours cette poudrière du Moyen-Orient, être annihilés. Vouloir la disparition pure et simple d’un peuple et d’une race est par nature une idéologie inacceptable. Mais les grands pays de notre planète, au travers de leurs actions diplomatiques, ne rejettent malheureusement pas d’un revers de la main et sans discussion ni concession cette revendication pourtant étalée chaque jour et au grand jour !
La démocratie a créé un droit qui n’est pas assez utilisé : la censure
Face aux manipulations médiatiques multiples des activistes islamistes et de certains musulmans intégristes, les médias (journaux, radios, chaînes de télévision mais aussi sites Internet) devraient faire taire cette source et terrible menace, de leur plein gré de préférence, sous la contrainte de l’application de la censure, à défaut.
Dans le même ordre d’idées, le simple fait que l’ouvrage d’Adolf Hitler, « Mein Kampf », tombe en 2013 dans le domaine public pose d’une certaine manière la même question : faudra-t-il autoriser sa réédition et sa commercialisation ?
Évidemment, au nom de la liberté d’expression, inaliénable dans une démocratie digne de ce nom, la réponse devrait être positive mais … à une condition : que le contenu de l’ouvrage, quel qu’il soit plus généralement, ne recèle pas de propos incitant à la haine raciale, l’un des principes fondamentaux des Droits de l’Homme. Or c’est bel et bien le cas de la prose du dictateur d’origine autrichienne qui est presque parvenu à l’une de ses fins à savoir le génocide juif et sa solution finale. Son « œuvre » doit être interdite sauf à paraître dans sa version d’origine, en allemand et en gothique …
La question n’est pas de traiter de la cause palestinienne
Celle-ci mérite un très long débat étayé d’éléments historiques incontestables mais que d’aucuns semblent vouloir oublier. Non, le débat a été volontairement déplacé pour faire disparaître ce que pourtant dans un élan sans précédent, l’Organisation des Nations Unies a créé en 1947 : l’Etat d’Israël.
Cette semaine, le jeune soldat franco-israélien Gilad SHALIT en est le symbole. D’autres l’ont précédé et sans doute d’autres encore suivront à moins qu’enfin, avec le concours des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’action directe diplomatique des grands pays industrialisés, la voie d’une paix juste et durable ne soit trouvée dans cette région du monde qui depuis presque 65 as est une poudrière …
Bernard Marx