D’après les éléments rassemblés par les membres de l’ONG, les « rares candidats » se situeraient tous dans la même zone, couvrant les départements de l'Aube, de la Haute-Marne, de la Meuse et des Vosges. Or, cette zone compte déjà deux sites de stockage de déchets radioactifs (l’un à Morvilliers et l’autre à Soulaines, dans l'Aube) et, au surplus, un projet d'enfouissement profond des déchets les plus dangereux (à Bure, dans la Meuse) ainsi qu’un projet de centre de tri, reconditionnement et stockage de déchets dits de très faible radioactivité (confié à l’entreprise DAHER, à Epothémont, dans l'Aube) rendent « suspects » les élus de la région.
Selon le réseau «Sortir du nucléaire» et en guise de conclusion, «il apparaît que des élus ont été abusés par la stratégie insidieuse de l'Andra : le dossier de l'Andra donne l'exemple de la dotation de 5,6 millions d'euros qui a accompagné l'implantation d'un site dans l'Aube, laissant implicitement croire qu'une somme équivalente pourrait être à nouveau versée, alors qu'aucun chiffre officiel n'a été avancé. Il a été promis aux candidats qu'un débat public, sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), sera organisé avant toute décision définitive.»
Or, poursuit l’association, «lors du débat public de 2005 organisé par la CNDP sur l'ensemble de la question des déchets nucléaires, l'option de l'enfouissement avait clairement été écartée...
Ce qui n'a pas empêché le pouvoir d'imposer cette option. Il est donc avéré qu'un débat public n'apporte absolument aucune garantie». A suivre …
La liste est accessible à l’adresse : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=alerte-dechets&page=index