Viviane Reding, commissaire chargée de la société de l’information et des médias estime qu’avec ces 9 milliards d’euros « [l’Europe] a voulu inciter les États membres, les entreprises et les universités à participer à notre lutte pour une Europe plus compétitive. Mais il ne suffit pas d’encourager la recherche : il faut également mieux la cibler. À cette fin, nous nous sommes largement basés sur les suggestions de neuf plateformes technologiques européennes spécialisées dans les technologies de l’information. Dans certains domaines, notre coopération ira même plus loin, et nous mettrons les ressources en commun dans le cadre d'initiatives technologiques conjointes. »
Dans la course à la recherche, la Commission pointe ainsi une étude menée en 2006 qui montre que sur les 1 250 entreprises ayant le plus investi en recherche et développement 39 étaient américaines et 36 européennes dans les 100 premiers. Un retard qui se réduit mais que veut supprimer l’institution avec le 7e programme-cadre communautaire (si bien nommé 7e PC) pour la recherche et le développement. Ce programme d’une durée de sept ans se concentrera sur les solutions de communications électroniques, sur les systèmes et architectures logiciels, et autres secteurs de pointe. Il reposera en partie sur les JTI ou initiatives technologiques conjointes (JTI – Joint Technology Initiative). Il s’agit d’entreprises communes financées par des ressources aussi bien publiques que privées.