L'Institut national de la recherche agronomique a lancé en 2000 un programme de recherche sur la bio, en partenariat avec la profession agricole.
"Cinquante chercheurs, ce n'est pas énorme mais c'est déjà ça", a ajouté ce chercheur de l'Inra d'Avignon.
Joël Abécassis, ingénieur de recherche qui travaille sur le pain bio, est persuadé que "l'agriculture biologique va sortir de sa niche en devenant un élément moteur de la qualité des produits".
Daniel Ellissèche, généticien, de l'Inra de Rennes, a cherché pour sa part à dresser un "portrait robot" de la pomme de terre idéale pour l'agriculture bio.
Si la production de pommes de terre bio devait augmenter, il deviendrait intéressant de développer des variétés spécifiques pour la bio, ce qui leur procurerait de plus un label, souligne M. Ellissèche.
De son côté, Joël Fauriel de l'Inra d'Avignon a mené une étude sur les pêches bio en Rhône-Alpes.
Il en ressort que l'agriculture bio, qui utilise peu d'intrants, a un rendement moins élevé que l'agriculture classique mais produit des pêches plus sucrées et plus riches en polyphénols, réputés bénéfiques pour la santé. Si on intensifie ces cultures bio, la teneur en polyphénols baisse...